On peut dire de la vie moderne ce qui en émerge au premier regard.
Le numérique.
Les avions.
La chirurgie au laser.
Le béton et l’acier partout autour.
On peut aussi dire l’individualisme universel, le côté pratique du smartphone et l’extinction des espèces.
Ce qui me touche dans la vie moderne c’est qu’à côté de l’accélération de toutes choses nous reproduisons des formes de société millénaires. Je pense même que dans les logiciels ou les circuits électroniques tout le vivant est inclus. Et qu’il s’y dispute les mêmes enjeux.
C’est pourquoi mes spectacles proposent un pas de côté.
Voir comment nous appréhende un mendiant.
Considérer la possibilité que l’éducation capitaliste soit devenue un nouvel obscurantisme.
Se poser la question de ce qui nous dépasse dans la passion amoureuse.
Associer la crédulité des masses aux décisions individuelles.
Sans cesse interroger l’enfermement, la liberté, les choix.
Et rendre hommage aux mots, aux histoires, aux livres.
A tout ce qui, depuis la nuit des temps, nous illumine et nous rassemble.
SL